Une équipe internationale de chercheurs dirigée par Philippe Schmitt-Koplin, professeur à l’Université technique de Munich et Helmholtz Munich avec la participation de Hasnaa Chennaoui Aoudjehane, professeur à l’Université Hassan II de Casablanca UH2C, Faculté des Sciences, Ain Chock FSAC, présidente de ATTARIK Foundation (All Together Taskforce for Advancing Research Innovation and Knowledge) a mené une étude sur la météorite martienne tombée au Maroc en juillet 2011, permettant de comprendre si la planète Mars a par le passé accueilli une forme de vie, mais aussi appréhender au mieux l’histoire géologique de la terre.
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« Mars et la Terre partagent de nombreux aspects de leur évolution », précise le chercheur Schmitt-Kopplin. « Alors que la vie est apparue et a prospéré sur notre planète natale, la question de savoir si elle a jamais existé sur Mars est un sujet de recherche très brûlant qui nécessite une connaissance plus approfondie de l’eau, des molécules organiques et des surfaces réactives de notre planète voisine », poursuit-il.
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Cette étude présente le catalogue le plus complet jamais réalisé sur la diversité des composés organiques contenus dans une météorite martienne. Elle montre un lien entre la minéralogie spécifique de la météorite et la diversité inédite des composés organiques qu’elle contient. On retrouve l’abondance de composés organiques de magnésium dans la météorite Tissint, parmi les éléments remarquables relevés. « Une suite de molécules organiques jamais vues sur Mars qui offrent de nouvelles informations sur la géochimie à haute et à température », souligne l’étude.