Toulouse : le début du mois de ramadan avec une famille marocaine

Vendredi 24 avril, début du mois de ramadan en France. À Toulouse, Alia, mère de famille du quartier Bagatelle, s’affaire dans la cuisine. Elle attache du prix au respect des mesures de restrictions imposées afin de contrer le covid-19. Malgré le confinement et la peur de contagion, "on garde le sourire", dit Alia, entourée de ses fils qui participent aux préparatifs, rapporte le journal La Dépêche.

Chez la famille Amir, comme d’autres familles, la rupture du jeûne (iftar) au coucher du soleil, est un moment de partage et de convivialité. "C’est pour nous le mois du pardon et on souhaite vivre ces quatre prochaines semaines dans la convivialité, même si le programme habituel est un peu bouleversé", laisse entendre Ouissem, le fils d’Alia.

Avec la fermeture des mosquées, l’opportunité est offerte à chaque famille de suivre sur les réseaux sociaux via Facebook live, l’intervention de l’imam ou de prolonger les liens avec des proches. "Nous avons une horloge à la maison qui nous indique l’heure des prières", fait-il savoir.

Il n’y aura ni rassemblement ni de grosses réceptions chez soi tout au long de cette période de jeûne. "Les musulmans avaient pour habitude de se rendre à la mosquée après la rupture du jeûne pour se retrouver et vivre un moment de solidarité. Cette année, ils peuvent se retrouver par le biais des réseaux sociaux et des outils numériques", indique Abdellatif Mellouki, le représentant local du conseil régional du culte musulman.

En France comme au Maroc, le mois du ramadan sera très singulier. Les autorités marocaines ont instauré un couvre-feu de 19 heures à 5 heures du matin durant ce mois, lequel est entré en vigueur samedi 25 avril 2020.