Les autorités marocaines sont préoccupées par le sort du tourisme national rudement éprouvé par la pandémie du Covid-19. Une série de mesures et d’actions visant à amortir le choc ont été prises.
La levée du confinement, la reprise des déplacements entre les zones d’allégement, la reprise du transport public ferroviaire et routier interurbain, l’ouverture des frontières aux étrangers sous certaines conditions, la reprise des vols, sont autant de mesures qui ont permis de limiter les dégâts dans le secteur qui compte pour 7,1% du PIB national et plus de 70 milliards de recettes en devises.
“Suite à l’allégement des mesures de restriction aux voyages internationaux à partir du 6 septembre 2020, le rythme baissier des recettes touristiques a enregistré une légère atténuation courant ce mois, pour se réduire de 89,1%, après une baisse de 96,7% un mois plus tôt”, fait observer la note de la Direction des études et des prévisions financières (DEPF).
Pour préserver la santé des touristes et mieux les accueillir, un protocole sanitaire a été mis en place, basé sur la limitation de capacité d’accueil, le respect de la distanciation sociale, le port du masque et la stérilisation continue des établissements hôteliers et des bagages des visiteurs. Le Royaume a élaboré un contrat programme alliant acteurs publics et privés et recouvrant la période 2020-2022. Il repose sur 3 axes principaux : le maintien des emplois et la préservation du tissu économique et de l’emploi (octroi des indemnités CNSS en faveur de milliers de travailleurs de la filière), la stimulation de la demande et la transformation structurelle du secteur détaille MAPExpress.
Dans cette approche de préservation d’emplois et de l’outil productif dans les différentes régions du Royaume, l’Office national marocain du tourisme (ONMT) adopte une stratégie de “reconquête agressive” visant à récupérer rapidement les positions du Maroc dans le secteur touristique. Cette stratégie pour l’année 2021, qui intervient après l’annonce de la campagne nationale de vaccination, prévoit un accompagnement pour l’assouplissement des conditions d’accès au pays, une reconstruction de la capacité en siège aérien, une sécurisation des partenariats avec les TO et une activation de la promotion au niveau du client final.
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