Ce tunnel dans le détroit permettra de favoriser les échanges commerciaux et l’influence européenne et nord-américaine sur le continent africain, fait savoir Voto en Blanco, précisant que Washington compte sur le Maroc pour réaliser ce projet stratégique que soutiennent l’Espagne et le reste de l’Europe. Les États-Unis placent au cœur de ce projet, le port de Tanger-Med, en pleine croissance et qui menace les ports de fret espagnols, notamment le port d’Algésiras.
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La SECEGSA, entreprise publique espagnole, partenaire de la SNED au Maroc (Société nationale d’études du détroit de Gibraltar), et le CETMO (Centre d’études des transports pour la Méditerranée occidentale), ont réalisé les études sur le tunnel sous-marin du détroit. Mais le projet peine à prendre corps en raison de divers problèmes et sensibilités.
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Le Maroc veut renforcer ses liens commerciaux avec la Grande-Bretagne grâce à ce tunnel sous-marin et ne veut pas que la connexion s’établisse en Espagne. De son côté, l’Espagne exige le contrôle de la partie européenne du tunnel. Mais au-delà de ces querelles, la question des courants et de la consistance des fonds marins, constitue aussi l’une des difficultés techniques qui bloquent le démarrage du projet.