
Les exportations d’olive marocaine sont en net recul alors que les importations sont en hausse. Le déficit commercial s’est creusé.
Un homme d’une cinquantaine d’années, accusé d’avoir exploité des ouvriers marocains, a été mis en examen et incarcéré à Bordeaux pour escroquerie et pour divers délits relatifs à un trafic de main d’oeuvre agricole, a-t-on appris vendredi 10 ocotbre 2003 auprès de la gendarmerie.
L’homme proposait contre rémunération aux exploitants agricoles de la région de Langon (Gironde) les services d’ouvriers agricoles marocains à des conditions "très avantageuses" et en infraction avec toutes les dispositions régissant l’emploi de personnes étrangères, ont précisé les gendarmes.
Les ouvriers, entrés en France avec de simples visas touristiques, devaient également verser un "droit d’inscription" d’environ 1.500 euros chacun.
"Il leur louait de vieilles fermes ou des appartements insalubres à des prix faramineux", a également indiqué le responsable de l’enquête.
Depuis le début de l’année, les gendarmes avaient pu observer que plusieurs dizaines d’ouvriers avaient ainsi été employés quelques mois avant d’être livrés à eux-même à l’issue de leur contrat.
Huit personnes ont également été auditionnées dans le cadre de cette affaire, dont le "rabatteur" qui officiait au Maroc et plusieurs exploitants agricoles.
"C’est un système où tout le monde y trouvait son compte, les employeurs mais aussi les ouvriers qui désiraient venir travailler en France", a commenté un enquêteur.
Source : AFP
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