La Vache qui rit dans un nouvel emballage au Maroc

8 juin 2020 - 15h30 - France - Ecrit par : S.A

La Vache qui rit se rajeunit mais le Maroc garde ses spécificités sur certaines mentions.

À moins d’un an du centenaire (2021) de la célèbre icône des fromages en portions triangulaires, La Vache qui rit change de physionomie 35 ans après. Le fromage est désormais dans un nouvel emballage. Comme modification, l’animal quitte son triangle. Les verts pâturages vallonnés ont laissé place à un fond blanc évocateur de l’univers laitier (des herbes et une marguerite).

Toutefois, la vache du Jura conserve sa couleur rouge adoptée depuis sa création en 1921 par l’illustrateur Benjamin Rabier. Afin d’opérer ce changement, la marque du groupe Bel a sollicité l’expertise de l’agence de design et de branding Team Créatif.

Ce nouveau design entre dans la droite ligne d’une politique commerciale visant à globaliser cette marque dont les produits sont vendus dans 130 pays. "La marque devait affirmer sa visibilité et son caractère iconique aussi bien là où elle est connue de longue date, comme en France ou au Maghreb, que dans des zones de conquête comme l’Amérique du Nord. Elle accroît ainsi sa force de frappe", déclare à Les Echos Benoit de Lavarène, directeur général de Team Creatif.

D’ores et déjà, le nouveau design est présent dans une quarantaine de pays. Chaque pays garde ses spécificités sur certaines mentions. "Les informations mises en avant apportent la touche locale", précise Benoit de Lavarè. Au Maroc, il est ainsi inscrit sur l’emballage que le produit contient du fer, du zinc, du calcium et des vitamines. En France, il est écrit sur le nouveau packaging « fabriqué dans nos fromageries du Jura".

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : France - Alimentation

Ces articles devraient vous intéresser :

Maroc : la hausse des cas d’intoxications alimentaires inquiète

Au Maroc, la recrudescence des cas d’intoxication alimentaire dans les plusieurs villes inquiète les associations de défense des droits des consommateurs qui appellent à renforcer les contrôles dans les restaurants et établissements de restauration...

Prix du pain au Maroc : pas d’augmentation ... pour l’instant

Pas de hausse immédiate du prix du pain au Maroc, rassure la Fédération nationale des boulangeries et pâtisseries du Maroc. Face aux rumeurs qui circulaient ces dernières semaines, la Fédération a tenu à clarifier sa position dans un communiqué officiel.

Maroc : la pastèque dangereuse ? l’ONSSA répond

L’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA) apporte des clarifications suite à la controverse suscitée par les cas d’intoxication liés à la consommation de la pastèque rouge.

Intoxications en hausse au Maroc : quelles solutions ?

La Fédération marocaine des Droits des Consommateurs s’inquiète après la hausse des cas d’intoxication alimentaire enregistrés dans certains restaurants ces dernières semaines. Elle appelle le ministre de la Santé et de la Protection sociale à...

Agadir : les restaurants sous surveillance

Une commission mixte composée des représentants du service de contrôle de la division des affaires économiques et de la coordination de la préfecture d’Agadir Ida-Outanane, de la délégation régionale du tourisme, de l’Office national de sécurité...

Le prix du café va-t-il augmenter au Maroc ?

Les cafés et restaurants au Maroc sont confrontés à une augmentation significative du prix des matières premières, en particulier du café, qui a doublé ces dernières années. Malgré cette pression économique, de nombreux établissements maintiennent les...

Maroc : les cafés en colère

Le Syndicat national des cafés et restaurants du Maroc a vivement réagi à une polémique née sur les réseaux sociaux concernant l’obligation supposée pour les clients de commander une seconde boisson ou de quitter les lieux.

Ramadan 2025 au Maroc : alerte sur une explosion des prix

À l’approche du mois sacré du Ramadan, la Fédération marocaine des droits des consommateurs s’inquiète de la stabilité du marché intérieur et appelle à des mesures urgentes pour protéger le pouvoir d’achat des citoyens, notamment les plus modestes.