Face à la sécheresse et au stress hydrique d’une part, et à l’inflation d’autre part, le gouvernement marocain est contraint de revoir sa politique agricole et alimentaire pour garantir l’eau et le pain.
Accusé de tous les maux, le géant français Veolia a fini par rompre le silence, pour répondre à ses détracteurs qui scandaient "Veoli = Verolia dégage", lors des manifestations des 20 février et 20 mars.
D’après Patrice Fonlladosa ces mouvements de protestation contre le gestionnaire délégué de l’eau et de l’électricité dans plusieurs villes du Royaume, seraient à imputer à "l’implantation récente du mouvement altermondialiste français Attac au nord Maroc". Selon le délégué Afrique Moyen-Orient de Veolia ces protestations n’ont donc rien à voir avec des "tarifs exorbitants" d’eau et d’électricité appliqués à Tanger et Rabat.
Patrice Fonlladosa affirme également à Jeune Afrique que la grille tarifaire, jugée excessive pour les foyers aux revenus modestes, devait être revue à la baisse dès 2007, mais l’ancien maire de Tanger "Samir Abdelmoula s’y était opposé".
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