Dans une plainte déposée une semaine plus tard auprès de la Garde civile, la victime affirme avoir été séquestrée, torturée et agressée sexuellement par les deux Marocains pendant 14 heures dans une maison abandonnée à Sant Ferran, rapporte El Taquigrafo.
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Âgés de 32 et 37 ans, les deux accusés auraient brûlé la jeune femme avec des cigarettes et l’auraient ensuite droguée à la cocaïne et au crack afin qu’elle ne manifeste pas de résistance. Un troisième Marocain, qui aurait pris part à ces actes, serait en fuite vers le Maroc et activement recherché par la police.
Le tribunal d’instruction d’Ibiza a ordonné lundi la mise en liberté provisoire des deux accusés. Le juge a décidé de leur retirer leurs passeports. Ils sont interdits de quitter Ibiza et Formentera et seront convoqués à des comparutions périodiques, indique la Cour supérieure de justice des îles Baléares.
Pendant ce temps, plusieurs manifestations, principalement à l’appel d’associations des droits de l’homme et féministes, ont été organisées sur l’île pour condamner ces actes et exiger une peine sévère à l’encontre des agresseurs.