Dans le milieu des affaires marocains, nombreux sont ceux qui s’interrogent sur les vraies raisons ayant poussé le géant français "Vivendi" à mettre en vente ses 53% dans Maroc Telecom, l’une des filiales les plus rentables du groupe.
Cette vente s’expliquerait par la saturation du marché marocain des télécommunications, selon des experts, pour qui, le déclin du marché viendra dans les prochaines années. Vivendi voudrait par conséquent vendre ses parts dans Maroc Telecom, tant que les plus-values restent confortables (105 Dh l’action de Maroc Télécom à la bourse de Casablanca aujourd’hui, le 11 février).
D’après Charlie Hebdo, le président français François Hollande aurait demandé à Vivendi de reporter la vente de Maroc Telecom, car la France veut garder le contrôle sur les filiales de Vivendi au Mali et dans d’autres pays africains, au moins jusqu’à la fin de l’action militaire qu’elle mène au Mali, prévue officiellement en mars prochain.
Akhbar Al Yaoum rapporte également l’opposition de l’Elysée au rachat de Maroc Telecom par le géant qatari Qtel. D’après les renseignements français, le Qatar aurait noué des relations suspectes avec les groupuscules armés du nord du Mali. L’autre raison serait le refus du controversé émirat pétrolier, de participer aux raids aériens menés par la France au Mali.
Mise à jour du 11 février 19h : Via une réponse adressée à Bladi.net, Vivendi dément "avec la plus grande fermeté les allégations contenues dans l’article « Les grandes oreilles de Vivendi au Mali » publié par le magazine satirique Charlie Hebdo le 6 février. Selon cet article, Vivendi se verrait « contraint de geler la vente de sa filiale marocaine de téléphonie, indispensable pour mettre les islamistes d’Aqmi sur écoute »."
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