Le ministre de l’Équipement, du transport, de la logistique et de l’eau, Abdelkader Amara, rassure quant au délai de réalisation de la voie express entre Tizinit et Dakhla. Ce projet a été signé entre 2015, devant le roi Mohammed VI, et doit prendre fin en 2021.
La réalisation du projet de voie express entre Tiznit et Dakhla, dans les délais requis, est plus qu’une évidence, d’après Abdelkader Amara. Rappelant au quotidien Libération la taille de ce projet qui couvre quelque 1 055 kilomètres pour un investissement global de l’ordre de 10 milliards de dirhams, le ministre de l’Équipement, du transport, de la logistique et de l’eau a précisé que l’inauguration de cette infrastructure est prévue pour la fin de l’année 2021. "C’est le délai", appuie-t-il, "prévu par la convention de partenariat signée en 2015 devant le roi Mohammed VI".
Au cours de sa visite d’inspection de l’état d’avancement des travaux en question, Abdelkader Amara a confirmé au quotidien que tous les travaux relatifs à ce projet ont été lancés. Il s’agit notamment du deuxième lot de la section Laâyoune-Tarfaya qui s’étale sur une longueur de 57 km, y compris des aménagements des bretelles d’entrée Nord et Sud de la ville de Tarfaya, pour un coût de 284,5 millions de dirhams. Ici notamment, les travaux ont atteint un taux d’avancement global de 60%, a noté le ministre.
Par contre, concernant le 2ème lot de la section Tarfaya-Oued El Waar, qui s’étend sur 40 km, pour un coût de 212 millions de dirhams, les travaux n’ont pas connu la même accélération. En effet, ayant démarré le 15 octobre 2018 pour un délai d’exécution de 24 mois, les travaux à ce niveau ont atteint un taux d’avancement global de 35%.
Sur ce point précisément, le ministre s’est montré "très ferme" quant au respect, par les entreprises attributaires des marchés, des délais de mise en œuvre de ce chantier. " On peut comprendre certaines contraintes liées aux travaux de transfert des branchements d’eau et d’électricité ou aux procédures d’expropriation, mais les entreprises qui ne respectent pas les cahiers des charges et accusent de grands retards verront leurs contrats résiliés", a martelé Abdelkader Amara.