Le président du parti d’extrême droite Vox indésirable à Ceuta
Santiago Abascal, le président du parti d’extrême droite Vox, n’est pas le bienvenu à Ceuta. Plusieurs centaines de personnes ont investi une place de l’enclave espagnole pour...
Face à « l’invasion » migratoire de Ceuta, le président du parti d’extrême droite espagnol Vox, Santiago Abascal, demande à l’Union européenne de prendre ses responsabilités en protégeant et en défendant sa frontière avec le Maroc.
En tournée européenne, Abascal, accompagné du chef de la délégation Vox au Parlement européen, Jorge Buxadé, a échangé à Budapest avec le Premier ministre hongrois, Viktor Orbán, au sujet de la crise migratoire de Ceuta. À l’occasion, le président de Vox a exprimé son inquiétude face à cette « invasion » de migrants marocains, indique un communiqué du parti cité par Europapress. « Nous, patriotes, devons être unis face aux politiques multiculturelles de l’UE : immigration massive et illégale, islamisation de l’Europe et abandon des racines communes », a déclaré Abascal qui a déploré l’inaction de l’Union européenne après la survenue de la crise de Ceuta.
Le président de Vox n’a pas manqué de saluer les réformes liées à la famille et aux naissances mises en œuvre par le gouvernement Orbán. « Le seul salut démographique pour l’Europe est l’immigration massive et incontrôlée. Nous pensons qu’avec des politiques en faveur de la natalité et de la famille, le déficit démographique peut être corrigé. Et en la matière, la Hongrie est un exemple à suivre », a souligné Abascal.
Dans le cadre de cette tournée, le président de Vox rencontrera aussi ce vendredi à Varsovie, Jaroslaw Kaczynski, le chef du parti polonais Droit et justice, de même que Giorgia Meloni, la présidente de Fratelli d’Italie.
Aller plus loin
Santiago Abascal, le président du parti d’extrême droite Vox, n’est pas le bienvenu à Ceuta. Plusieurs centaines de personnes ont investi une place de l’enclave espagnole pour...
La ministre espagnole des Affaires étrangères, Arancha González Laya, a déclaré mercredi que la souveraineté espagnole de Ceuta et Melilla « n’est pas menacée et ne le sera pas ».
Le chef du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez, souhaite un apaisement de la tension entre l’Espagne et le Maroc et une reprise de la coopération entre les deux pays.
Le parti d’extrême droite Vox demande au Congrès d’exiger du gouvernement la suspension de toute coopération avec le Maroc, en attendant la résolution de la crise diplomatique...
Ces articles devraient vous intéresser :