Réseau ferroviaire : le Maroc n’a pas les moyens de ses ambitions
Le ministère du Transport et de la Logistique n’est pas en mesure de financer l’extension du réseau de ligne ferroviaire reliant 43 villes marocaines. Vers l’abandon d’un projet...
Maroc : 1300 km de nouvelles lignes TGV
Le ministre du Transport et de la logistique, Mohamed Adeljalil, a présenté mardi à la Chambre des conseillers, le point des actions menées par l’Office national des chemins de fer (ONCF) en vue de renforcer et de moderniser le transport ferroviaire entre les villes et les aéroports du royaume.
Répondant à une question du groupe du parti Ittihad, Abdeljalil a rappelé que 38 trains de l’ONCF assurent au quotidien, de 5h à 23h avec une fréquence d’un train par heure, les liaisons entre Rabat et l’aéroport international Mohammed V et la gare de Casa-port, laquelle est reliée au réseau national.
L’Office s’est doté de son plan de développement dénommé « Plan ferroviaire 2040 » pour étendre le réseau ferroviaire et renforcer la connexion entre les villes et les aéroports, a poursuivi le ministre du Transport, annonçant la construction, dans le cadre de ce plan, de 1 300 km de nouvelles lignes ferroviaires à grande vitesse, ainsi que de 3 800 km de nouvelles lignes ferroviaires classiques pour relier 43 villes au lieu de 23 actuellement.
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Ces travaux permettront d’assurer le transport de 87 % de la population marocaine (contre 51 % actuellement), et de relier 12 ports (6 actuellement) et 15 aéroports internationaux (seul l’aéroport Mohammed V actuellement). Le membre du gouvernement a aussi indiqué que les aéroports Mohammed V – Casablanca et Rabat-Salé seront connectés au réseau national dans le cadre du projet de train à grande vitesse (TGV) entre Kénitra et Marrakech via Rabat et Casablanca.
La réalisation de ces projets nécessite des investissements importants et une synergie d’actions de toutes les parties prenantes, a insisté Abdeljalil, faisant savoir que l’Office national des aéroports (ONDA) travaille en étroite collaboration avec les collectivités territoriales afin d’améliorer les services de transport public (bus, taxis et véhicules de transport touristique) assurant les liaisons entre les aéroports et les villes.
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