En raison de la flambée des prix des billets d’avion, de nombreux Marocains résidant aux États-Unis et au Canada se trouvent dans l’incapacité de rentrer régulièrement au Maroc, surtout pendant les vacances d’été et la période de l’Aïd al-Adha. Ils appellent les autorités compétentes à agir.
Les MRE des États-Unis et du Canada sont en colère contre Royal Air Maroc (RAM). À l’origine de cette colère, la flambée des prix des billets d’avion de et vers le Maroc. Les prix des billets d’avion en classe économique aller-retour depuis certaines villes américaines et canadiennes à bord de la compagnie aérienne nationale varient entre 9 000 et 22 000 dirhams, fait savoir Hespress. Cette augmentation des prix s’explique par plusieurs facteurs, notamment la hausse de la demande de voyages pendant les périodes de pointe, la dépréciation de la monnaie marocaine par rapport au dollar américain et à l’euro, ainsi que l’annulation de certains vols par certaines compagnies aériennes vers le Maroc, réduisant ainsi le nombre de sièges disponibles.
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Cette situation empêche certains MRE de rentrer au Maroc. Dans une déclaration au même site, une Marocaine résidant au Canada, dit n’avoir pas pu rendre visite à sa famille au Maroc depuis deux ans en raison du coût élevé des billets d’avion. « Alors que les membres de la communauté dans plusieurs pays d’Europe bénéficient d’offres de diverses compagnies aériennes, y compris les compagnies à bas prix, ainsi que des traversées maritimes, nous sommes obligés au Canada de voyager vers le Maroc via Royal Air Maroc. Cela ne devrait pas être exploité par la compagnie Royal Air Maroc comme une opportunité de profit », déplore-t-elle, précisant que les prix des billets sont devenus exorbitants, surtout pour les grandes familles de plus de trois personnes.
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« Je ressens une grande tristesse de ne pas pouvoir visiter mon pays quand j’en ai l’occasion », se lamente un Marocain résidant aux États-Unis. Il appelle les autorités compétentes à « intervenir pour réduire ces prix tout au long de l’année, plutôt que des offres à des périodes spécifiques qui ne conviennent pas à tout le monde, afin que nous puissions rendre visite à nos familles sans avoir à supporter un lourd fardeau financier. »
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La semaine dernière, Mohamed Al Amine Hormat Allah, du groupe du Rassemblement national des Indépendants (RNI), a adressé une question écrite au ministre des Transports et de la logistique, lui demandant quelles mesures il entend prendre pour réduire le coût des billets et pour subventionner les billets afin de faciliter le retour de la diaspora au pays.
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