Au Maroc, les motos-taxis ne font pas que des heureux
Un nouveau mode de transport émerge à Tanger et dans d’autres villes marocaines. Il est toutefois jugé illégal par le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit.
Casablanca : les taxis en colère contre les ... motos-taxis
Certaines applications dont “InDrive” ont commencé à proposer des services de transport de passagers à moto dans certaines villes comme Casablanca. Les professionnels du secteur s’insurgent contre cette nouvelle pratique et appellent les autorités à prendre leurs responsabilités.
Cette nouvelle offre de services des applications opérant dans le secteur des transports, a suscité la colère des chauffeurs de taxis qui tiennent le gouvernement, et principalement les ministères de l’Intérieur et du Transport, pour responsable de cette situation. Mustapha Chaoun, secrétaire national de l’Organisation démocratique du transport et de la logistique multimodale, a dénoncé le transport de passagers sur des « motos traditionnelles à Casablanca et ailleurs ».
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Dans une déclaration à Hespress, Chaoun a rappelé que « le ministre de l’Intérieur a précisé, dans une réponse parlementaire, l’illégalité de ce type de transport… ; le gouvernement est obligé de révéler le type de transport et la méthode qu’il souhaite ». Le secrétaire national de l’Organisation démocratique du transport et de la logistique multimodale ajoutera qu’« en tant que professionnels au sein de l’organisation, nous sommes pour un nouveau modèle de transport et de mobilité basé sur les transformations sociétales actuelles, nous sommes pour la loi et pour la régulation de ces moyens et leur soumission à des normes légales ».
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« Cela devient excessif, et chaque jour une innovation de ces entreprises transcontinentales apparaît, et tant qu’il y a un téléphone portable, on peut s’attendre à tout face au silence du gouvernement. Par conséquent, nous attendons avec impatience l’étude annoncée par le ministre pour annoncer un nouveau modèle de transport et de mobilité qui rompe avec toutes les anciennes pratiques et modernise les infrastructures de transport », a poursuivi Chaoun.
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