Maroc : les chauffeurs de taxi sous le diktat des propriétaires
Malgré l’aide spéciale du gouvernement pour alléger les répercussions issues de l’inflation des prix du carburant, des propriétaires imposent aux chauffeurs de taxi le partage...
Casablanca : un diplomate russe pris dans une altercation entre taxi et VTC
À Casablanca, un diplomate russe s’est retrouvé malgré lui au milieu d’une dispute entre un professionnel de taxi et un chauffeur d’une application de réservation de VTC.
Une violente altercation entre un chauffeur de taxi et un chauffeur d’une application de réservation de VTC a éclaté le week-end dernier à proximité d’un hôtel de luxe de l’avenue des FAR. À l’origine de cette violente rixe, un désaccord né d’une concurrence pour prendre en charge les passagers dans cette zone très fréquentée, rapporte Alyaoum24. L’altercation a touché un diplomate russe et son épouse, témoins de la scène. Ceux-ci avaient réservé un trajet via l’application pour se rendre à l’hôtel. Dans la foulée, les forces de l’ordre sont intervenues pour désamorcer la situation.
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Lundi, le palais de justice a été encerclé par des chauffeurs de taxi en solidarité avec leur collègue. À l’unisson, ils ont dénoncé une concurrence déloyale de la part des services de transport par VTC, qui selon eux sapent leurs moyens de subsistance. « Le différend n’était rien de plus qu’un échange verbal », ont-ils déclaré, assurant que leur collègue n’a pas agressé le diplomate russe.
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Les tensions entre les professionnels de taxi et les chauffeurs « Indrive » sont récurrentes. Dans un communiqué, la Coordination nationale et le Bureau régional de l’Organisation nationale pour les droits humains et la défense des libertés au Maroc évoquaient en mars dernier la vidéo montrant un conducteur « Indrive » harcelé et attaqué par un chauffeur de taxi. Selon eux, il était temps de régler les « les différends existants entre ces deux catégories du secteur des transports ». « Une solution médiane entre elles doit être trouvée », avaient-ils réclamé, assurant par ailleurs qu’ils « ne favorisent pas la propagation du transport clandestin, mais demandent la régulation de ce nouveau secteur désiré par une large tranche de la population marocaine.
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