Tout est parti de la détection de mouvements suspects via des caméras thermiques, reliées au centre de surveillance d’Ahfir. Les éléments de la Gendarmerie royale à Bni Drar, près de la frontière algérienne, commencent à soupçonner une activité illégale dans les passages frontaliers. Lors d’une intervention, ils réussissent à interpeller un suspect, pris en flagrant délit avec un drone et une quantité importante de drogue, rapporte Assabah. Dans la foulée, deux autres individus ont pu prendre la fuite.
Un second suspect a été identifié lors l’enquête préliminaire, supervisée par le parquet d’Oujda. Il aurait assuré la surveillance opérationnelle du réseau. Six autres individus soupçonnés d’être liés étroitement au réseau criminel, dont le cerveau de l’opération et ses complices, toujours en fuite ont été également identifiés. Ils sont tous visés par des mandats de recherche à l’échelle nationale.
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Après leur arrestation, les deux suspects ont été présentés devant le parquet compétent. Actuellement, les services de police poursuivent leurs recherches pour arrêter l’ensemble des membres de ce réseau. Celui-ci ferait partie des réseaux criminels transfrontaliers, à ramifications algériennes et internationales, cherchant à inonder le marché marocain de diverses drogues, notamment des comprimés hallucinogènes, du « Captagon », et d’autres psychotropes particulièrement dangereux en raison de leur impact dévastateur sur les jeunes.