Du nouveau pour le TGV Kénitra-Marrakech
Les autorités de la province de Settat ont annoncé la fin des formalités d’expropriation de 996 parcelles d’une superficie totale de 552 hectares pour permettre la construction...
Maroc : la ligne Kénitra-Marrakech propulsée par l’expertise européenne
Le groupe italien SITE, spécialisé dans les solutions d’infrastructure technologique intégrée, a annoncé avoir conclu avec l’Office national des chemins de fer (ONCF) un contrat de 140 millions d’euros dans le cadre du projet de train à grande vitesse reliant Kénitra à Marrakech.
Dans un communiqué publié vendredi 6 juin sur son site internet, le groupe italien précise que ce contrat comprend la mise en œuvre du réseau de télécommunications ferroviaires (fibres optiques à haute capacité et système GSM-R), des systèmes d’alimentation électrique, ainsi que des solutions avancées de cybersécurité, conformément aux normes du système européen ERTMS de niveau 2, qui garantit la sécurité, l’interopérabilité et l’augmentation de la capacité de trafic ferroviaire.
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SITE jouera le rôle d’« intégrateur de systèmes » (System Integrator) dans ce projet stratégique dont la mise en œuvre sera également assurée par l’entreprise française Compagnie des Signaux, filiale du groupe Mermec, et l’Italien Generali Costruzioni Ferroviarie. Il vise à relier les aéroports, les plateformes logistiques et les grands stades devant accueillir les matchs de la Coupe du monde 2030, tels que les stades Moulay Abdallah et Hassan II, à travers 400 kilomètres de lignes à grande vitesse.
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La signature de contrat « confirme la compétence de notre entreprise dans la gestion de projets complexes alliant télécommunications, énergie et sécurité, sur des marchés internationaux prometteurs comme le Maroc », a déclaré le directeur général du groupe SITE. La LGV Kénitra-Marrakech s’inscrit dans le cadre des préparatifs pour la Coupe du monde 2030 que le Maroc organise conjointement avec l’Espagne et le Portugal. Il s’intègre aussi dans le plan national visant à étendre le réseau ferroviaire à 5 000 kilomètres et augmenter le nombre de villes desservies par les trains de 23 à 43.
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