L’économie marocaine s’accélère, voici les secteurs en tête

« Le Maroc a été et continuera probablement d’être un pays avec une trajectoire macroéconomique solide. Le pays est une économie de frontière sans déséquilibres macroéconomiques majeurs, et les flux d’investissements directs étrangers (IDE) lui ont permis de s’orienter vers des secteurs à plus forte valeur ajoutée », expliquent les économistes de la banque d’investissement américaine dans une note publiée cette semaine. L’installation d’usines automobiles a favorisé l’emploi au Maroc, tandis que le tourisme rapporte d’importantes recettes au royaume chaque année, est-il précisé.

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Le Maroc « jouit d’une stabilité macroéconomique et politique, de faibles coûts de main-d’œuvre et d’une relation solide avec l’UE », ajoutent les experts qui considèrent le royaume comme « un candidat prometteur au statut d’investment grade (IG) dans un avenir proche ». Il s’agit d’une notation de crédit qui indique un faible risque de défaillance sur une dette, émise par une entreprise ou un gouvernement. L’économie marocaine a progressé de 4,8 % en glissement annuel au cours du premier trimestre 2025. Une croissance induite par la reprise de l’agriculture et la solidité des secteurs non agricoles. La valeur des activités non agricoles a augmenté de 4,6 %, contre 3,6 % l’année précédente, relaie El Economista.

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L’industrie est en plein essor au Maroc. Le secteur a enregistré une croissance de 4,5 % contre 3,2 % l’année précédente. Le déficit commercial s’est réduit à 1,1 % du PIB au premier trimestre 2025, contre 1,7 % du PIB en 2024. Pour certains analystes, les exportations automobiles et le tourisme devraient continuer à soutenir l’économie marocaine. Les arrivées de touristes au Maroc ont augmenté de 16 % au premier semestre 2025 par rapport à l’année précédente. Par ailleurs, selon les données du ministère de l’Industrie et du commerce, plus de 350 000 véhicules ont été produits au cours de la période, soit 36 % de plus qu’en 2024.

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Le Maroc est devenu l’eldorado des investisseurs chinois spécialisés dans la production de batteries pour les voitures électriques. Selon Capital Economics, le cabinet d’analyse britannique, le poids du secteur automobile dans le PIB marocain dépasse 10,4 %, tandis qu’il emploie quelque 220 000 personnes et représente plus de 25 % de l’ensemble des exportations du royaume. Le Maroc devient un concurrent sérieux pour l’Espagne dans le tourisme, comme l’automobile et dans bien d’autres secteurs. Le Maroc s’apprêterait à construire à Casablanca ce qui sera le plus grand chantier naval d’Afrique, censé concurrencer les chantiers navals du sud de l’Europe, tels que ceux de l’Espagne et de Navantia.