Renforcement sécuritaire intensif afin de contrôler tout mouvement d’Algériens souhaitant migrer vers la ville de Ceuta. C’est le constat fait par le site Al3omk. La prise de cette mesure fait suite à la détection d’appels à organiser des tentatives d’immigration clandestine vers Ceuta par des candidats algériens présents au Maroc, notamment pendant les nuits marquées par de mauvaises conditions météorologiques. Un moment où ils se faufilent à la nage et évitent la surveillance sécuritaire.
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La bande frontalière maritime séparant les villes de Fnideq et Ceuta est restée en alerte durant l’été, après l’exécution de centaines de tentatives de migration clandestine par voie maritime dans des conditions climatiques difficiles, caractérisées par un brouillard épais réduisant presque totalement la visibilité. En tout, 300 tentatives de migration clandestine ont été enregistrées en une seule nuit au cours du mois d’août dernier. Selon des médias locaux à Ceuta, des dizaines de jeunes, dont des mineurs et des filles, se jetaient à la mer, durant l’été, depuis les plages de Fnideq en direction de Ceuta. Pour parvenir à leur fin, certains ont utilisé des outils rudimentaires de flottaison. Certains d’entre eux ont pu atteindre les côtes espagnoles avant d’être interceptés par les forces de la Guardia Civil et de la Marine royale marocaine.
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Une partie des migrants, en particulier les mineurs, n’ont pas eu recours aux centres d’accueil temporaires de Ceuta. Ils ont préféré se cacher auprès de familles ou dans des maisons privées, en attendant une opportunité pour quitter la ville illégalement vers l’Espagne ou d’autres pays européens. D’ailleurs, il existe des groupes sur l’application WhatsApp, qui coordonnent ces tentatives de migration collective à la nage. En tout, 156 candidats à la migration clandestine ont été arrêtés fin juillet dans la ville de Fnideq. Parmi eux figurent 24 Algériens et 59 mineurs. Ils ont été transférés au centre d’accueil de M’diq. La Guardia Civil espagnole a remis 12 autres migrants aux autorités marocaines. Les opérations de remise se poursuivent par lots.