
La Fondation Mohammed VI de promotion des œuvres sociales de l’éducation-formation a augmenté le montant des crédits immobiliers accordé aux enseignants dans le cadre de son programme d’aide au logement IMTILAK, lancé en 2019.
Un conflit majeur a éclaté à l’École Al Akhawayn d’Ifrane, où la direction a décidé d’exclure 16 enfants pour l’année scolaire 2025/2026. Selon les familles, cette mesure sanctionne leur opposition à une augmentation soudaine et massive des frais de scolarité.
Les parents jugent cette hausse, allant jusqu’à 200 %, injustifiée et dénoncent une décision unilatérale du directeur prise en violation des statuts de l’école. Ils affirment que les avis d’expulsion ont visé de façon ciblée les enfants des membres de leur association, y compris ceux dont les frais avaient été intégralement réglés.
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Les critiques visent directement le directeur. Les parents contestent la légalité de sa nomination en raison de sa nationalité étrangère (Franco-américain), mettent en doute ses compétences en évoquant un précédent licenciement aux États-Unis, et lui reprochent un conflit d’intérêts lié à la gestion simultanée d’un autre établissement en Californie.
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Sur le plan pédagogique, l’association des parents fait état d’une dégradation du niveau. Elle pointe l’absence d’un programme clair, qui conduirait certains enseignants à utiliser des IA comme ChatGPT. La situation serait aggravée par le regroupement d’élèves de niveaux différents et par la non-reconnaissance du diplôme de l’école par d’autres établissements.
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Des accusations d’ordre moral sont également formulées contre des enseignants recrutés par le directeur. L’association cite le cas d’un professeur renvoyé pour des conversations à caractère « sexuel » avec de jeunes élèves, et accuse la direction de soutenir un autre enseignant au comportement jugé inapproprié.
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Face à cette situation, les familles se disent dans l’impasse, ne pouvant transférer leurs enfants qui ne maîtrisent ni l’arabe ni le français. Elles indiquent avoir alerté de nombreuses instances officielles, dont plusieurs ministères, mais affirment que leurs correspondances sont restées sans réponse.
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