Abdelilah Benkirane a le blues

10 août 2012 - 11h42 - Maroc - Ecrit par : Jalil Laaboudi

Confronté à l’épreuve du pouvoir, Abdelilah Benkirane n’est plus aussi confiant qu’à son arrivée à la tête du gouvernement, conscient que sa fonction le contraint de mettre en oeuvre des décisions auxquelles, il n’a pas participé à l’élaboration.

D’après son entourage, le chef du gouvernement marocain serait frustré par les contraintes et la complexité des dossiers qui lui sont soumis, rapporte le quotidien Akhbar Al Yaoum.

Abdelilah Benkirane, conscient que sa popularité et celle de son parti régressent, estime qu’il y a "quelque chose qui cloche", une situation angoissante après la victoire fracassante de son parti, lors du dernier scrutin législatif.

Après sa prise de fonction, Abdelilah Benkirane avait pourtant confié à un bureau d’études, pour plusieurs millions de dirhams, le projet de restructuration et de modernisation de l’institution de la primature, afin d’adapter le poste de chef du gouvernement aux prérogatives élargies octroyées par la Constitution.

Si le projet de restructuration n’aurait pas servi à grand chose, Abdelilah Benkirane fait en tout cas l’unanimité au sein du PJD, à la tête duquel il a été réélu pour un deuxième mandat.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Parti de la Justice et du Développement (PJD) - Abdelilah Benkirane - Gouvernement marocain

Ces articles devraient vous intéresser :

Cafés et restaurants au Maroc : un secteur en danger de mort ?

Face à la fermeture de nombreux cafés et restaurants, les professionnels du secteur tirent la sonnette d’alarme. Ils ont saisi Younes Sekkouri, Ministre de l’Inclusion économique, de la Petite Entreprise, de l’Emploi et des Compétences, et exigent une...

Des députés marocains veulent les ... déchets européens

Des députés ont souhaité la poursuite de l’importation au Maroc de déchets depuis l’Europe. C’était jeudi, lors de la séance plénière consacrée au vote du projet de loi de finances 2025.

Le Maroc en passe d’autoriser les VTC

Abdelouafi Laaftit, ministre de l’Intérieur, travaille à mettre fin aux tensions persistantes entre les chauffeurs de taxis, qui dénoncent « une concurrence déloyale », et les opérateurs de VTC, qui réclament une légalisation de leur activité.

Jeux de hasard : un débat houleux au Maroc

Des députés ont exprimé leur inquiétude quant à l’imposition d’une taxe sur les jeux de hasard, craignant que cette mesure prévue dans le projet de loi de finances 2025 ne conduise à une légalisation de la pratique de ces jeux chez les mineurs, ainsi...

Le gouvernement marocain accusé de gonfler les chiffres du tourisme

Les députés de l’opposition ont chargé le gouvernement lundi au parlement, lui reprochant notamment d’avoir pris en compte 50 % des Marocains résidant à l’étranger (MRE) dans les 17,4 millions de touristes arrivés dans le royaume en 2024.

Au Maroc, les agences de voyage en péril ?

Au Maroc, les inquiétudes sont de mise au sein des agences de voyage. En cause, la récente mise en conformité à la loi 11-16, encadrant l’exercice de cette activité.

Les Marocains paieront plus cher la bonbonne de gaz

Comme décidé par le gouvernement, le prix de la bonbonne de gaz va augmenter dès l’année prochaine. Celle-ci devrait se poursuivre les années suivantes.

Une nouvelle démarche pour éradiquer les bidonvilles au Maroc

Le gouvernement d’Aziz Akhannouch est déterminé à endiguer la prolifération des bidonvilles au Maroc à l’horizon 2028 – donc, avant la Coupe du monde 2030-, en misant sur le relogement, la création d’un registre national et le contrôle de la...

Le Maroc va réguler TikTok

Face aux déviances observées sur certains réseaux sociaux, notamment TikTok, les autorités marocaines prévoient de mettre en œuvre une politique visant à restreindre l’utilisation de la plateforme chinoise.

ADN au Maroc : vers un fichage incontrôlé ?

L’utilisation à des fin illégales des empreintes et des échantillons d’ADN des Marocains, prélevés dans le cadre des enquêtes criminelles, préoccupe des parlementaires qui ont interpelé le gouvernement à ce sujet.