C’est ce qu’il a lui-même déclaré lors d’une rencontre de l’UNTM, syndicat proche du PJD, rapporte le journal Akhbar Al Yaoum. Abdelilah Benkirane devrait soit présenter son gouvernement soit présenter sa démission au souverain, a-t-il affirmé, n’hésitant pas à évoquer le retour du PJD dans l’opposition ou même la dissolution pure et simple du PJD.
« Ce qui est normal, c’est que je forme le gouvernement. Mais s’ils trouvent une autre sortie constitutionnelle, nous irons dans l’opposition », a déclaré Benkirane avant d’ajouter : « Nous n’allons pas perturber la structure de l’Etat. Et s’il faut dissoudre le parti ou se retirer du gouvernement et des communes, nous le ferons ».
Lors de la même rencontre, il n’a pas hésité à s’en prendre à l’USFP, coupable selon lui de bloquer la formation du gouvernement. « Il y a une formation qui veut absolument intégrer le gouvernement, même si l’on a essayé de la contenter en lui concédant la présidence de la première Chambre », s’est-il emporté, évoquant pour la première fois de nouvelles élections législatives, option qu’il a toujours écartée jusqu’à maintenant.