Affaire Omar Raddad : le profil génétique du meurtrier dévoilé dans un mois

11 mai 2011 - 14h00 - France - Ecrit par : Jalil Laaboudi

L’affaire du jardinier marocain Omar Raddad pourrait connaître de nouveaux rebondissements. Un expert sera bientôt désigné par le parquet de Grasse, afin de définir le profil génétique des traces ADN qui étaient entremêlées au sang de Ghislaine Marchal en 1991.

L’information rapportée par l’AFP, qui cite le procureur adjoint du tribunal de Grasse, Jean-Louis Moreau, vise la comparaison des traces ADN retrouvées sur la scène du célèbre crime, dont avait été accusé Omar Raddad, pour essayer de découvrir le véritable auteur de ce meurtre.

Le résultat, délivré dans un délai d’un mois selon Sylvie Noachovitch, l’avocate d’Omar Raddad, serait d’un grand apport pour le dénouement de l’enquête, si l’ADN en question figure sur le Fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG).

Gracié, mais toujours coupable, Omar Raddad n’a jamais cessé de clamer son innocence. Le jardinier marocain accusé en 1991 du meurtre de l’une de ses clientes Ghislaine Marchal, avait été condamné en 1994 à 18 ans de prison par la Cour d’assises des Alpes-Maritimes.

Le 4 septembre 1998, Omar Raddad avait été libéré après une intervention du Roi Hassan II.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : France - Droits et Justice - Procès - Omar Raddad

Ces articles devraient vous intéresser :

Poupette Kenza : compte Instagram désactivé après des propos « antisémites »

L’influenceuse aux plus d’un million d’abonnés sur Instagram, Poupette Kenza, se retrouve au cœur d’une vive controverse après avoir tenu des propos jugés antisémites. Dans une story publiée le 15 mai 2024, elle affirmait sans équivoque son soutien à...

Les cafés et restaurants menacés de poursuites judiciaires

Face au refus de nombreux propriétaires de cafés et restaurants de payer les droits d’auteur pour l’exploitation d’œuvres littéraires et artistiques, l’association professionnelle entend saisir la justice.

Maroc : WhatsApp banni pour la Gendarmerie royale

Suite à la décision de justice annulant un procès-verbal dressé via WhatsApp, la Gendarmerie royale a invité les commandements régionaux, casernes, centres et patrouilles au respect strict des textes en vigueur et à éviter d’envoyer tout document via...

Un enfant né d’un viol ouvre une brèche dans le droit marocain

Saisie par une jeune maman qui cherche à obtenir une indemnisation pour son fils issu d’un viol, la cour de cassation marocaine a rendu une décision qui va faire date.

Maroc : des biens et des comptes bancaires de parlementaires saisis

Au Maroc, les parquets des tribunaux de première instance ont commencé à transmettre aux nouvelles chambres chargées des crimes de blanchiment d’argent les dossiers des présidents de commune et des parlementaires condamnés pour dilapidation et...

Immobilier au Maroc : bonne nouvelle pour les nouveaux acquéreurs

Des changements ont été opérés pour impacter positivement le secteur de l’immobilier. Le délai prévu dans l’article 573 relatif à l’introduction d’une action en justice pour défaut de garantie n’est plus limité à 365 jours.

Mohamed Ihattaren rattrapé par la justice

Selon un média néerlandais, Mohamed Ihattaren aurait des démêlés avec la justice. Le joueur d’origine marocaine serait poursuivi pour agression et tentative d’incitation à la menace.

Corruption : Rachid M’barki reconnaît les faits

Après avoir juré, sous serment, en mars dernier devant la commission d’enquête parlementaire sur les ingérences étrangères, n’avoir jamais perçu de rémunération occulte en contrepartie de la diffusion d’informations erronées ou très orientées pour...

Maroc : Vague d’enquêtes sur des parlementaires pour des crimes financiers

Une vingtaine de parlementaires marocains sont dans le collimateur de la justice. Ils sont poursuivis pour faux et usage de faux, abus de pouvoir, dilapidation et détournement de fonds publics.

Hassan Iquioussen vs Gérald Darmanin : la justice se prononce aujourd’hui

Le tribunal administratif de Paris examine l’arrêté d’expulsion de Hassan Iquioussen, pris par le ministère de l’Intérieur, Gérald Darmanin, en juillet 2022. Cette audience déterminante permettra de statuer sur la possibilité de l’imam de revenir en...