Du nouveau dans l’affaire dite « sexe contre bonnes notes à Settat »
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Le procès des cinq professeurs de la faculté des sciences juridiques impliqués dans l’affaire dite « sexe contre bonnes notes » à l’Université de Settat a été marquée par des témoignages surprises. Les étudiantes présumées victimes de harcèlement sexuel ont apporté des démentis formels.
Première surprise à l’audience de lundi dernier : la cour a décidé du huis clos de l’audition des étudiantes présumées victimes de harcèlement sexuel. Deuxième surprise : certaines d’entre elles ont nié avoir été victimes de harcèlement sexuel. L’une des victimes présumées a justifié sa relation avec l’un des professeurs accusés par le fait qu’ils sont issus du même quartier. Aussi, a-t-elle nié toute intervention de ce dernier en sa faveur dans le cadre de son cursus universitaire. Selon les explications d’une deuxième victime présumée, les messages échangés avec l’un des accusés étaient motivés par le soutien qu’elle lui apportait dans le cadre de la campagne électorale, rapporte Assabah. Or, elle et son présumé harceleur n’appartiennent pas au même parti politique.
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Lors de leur audition, les cinq professeurs accusés de harcèlement sexuel — deux d’entre eux sont poursuivis en état d’arrestation — ont nié les faits qui leur sont reprochés. Ils affirment être victimes d’un règlement de comptes dont les présumées auteures sont les étudiantes présumées victimes de harcèlement sexuel. Ces dernières les auraient dénoncés parce qu’ils auraient précédemment dénoncé des cas de triche lors des examens.
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