Malgré la forte présence des forces de l’ordre, les habitants d’Al Hoceima, en majorité des jeunes, ont manifesté hier de façon dispersée dans plusieurs quartiers de la ville. Des blessés et des arrestations ont été enregistrés.
Cela devait être une journée de mobilisation à l’appel du mouvement Hirak, mais les rassemblements ont été interdits par la police qui a fait usage de bombes lacrymogènes pour disperser la foule, rapporte le site Alyaoum24. Plusieurs affrontements se sont tout de même produits entre les manifestants et les forces de l’ordre entraînant des blessés de part et d’autre.
Selon cette fois-ci le site LeDesk, les barrages policiers ont été dressés à l’entrée de la ville pour filtrer les entrées. Un impressionnant dispositif de sécurité a été également aperçu à Tamasint, Ajdir, Aït Qamra, Boukidaren ou encore Imzouren et Aït Bouayach.
Pour certains habitants, cette escalade pourrait amener les manifestants à se radicaliser et pousser les manifestations jusque là pacifique à devenir bien plus violentes.
Les revendications des habitants restent inchangées : relâcher tous les détenus, mettre fin à toutes les poursuites judiciaires et départ des forces de l’ordre de la ville.
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