La Grande-Bretagne a émis un avertissement contre les voyages à Tindouf, où sont basées les milices et la direction du Polisario, protégé de l’Algérie. Avant elle, ce sont les États-Unis et l’Espagne qui ont appelé leurs ressortissants à éviter la région.
La Grande-Bretagne met en garde ses ressortissants contre les risques d’un déplacement à Tindouf. C’est ce qui ressort de la mise à jour par Foreign Office (département des Affaires étrangères) lundi de sa liste « risques pays ». La Grande-Bretagne déconseille donc à ses ressortissants britanniques tout déplacement dans une région s’étendant sur une longueur de 30 kilomètres et incluant Tindouf et le tronçon séparant le territoire algérien de la zone tampon, mais aussi une autre zone étalée sur 30 kilomètres et située près des frontières séparant l’Algérie d’une part et la Libye, la Mauritanie, le Niger, la Tunisie et le Mali, d’autre part, fait savoir le quotidien Al Ahdath Al Maghribia. Cette alerte est valable jusqu’au 28 février, date du « Marathon du Sahara ». Pourquoi cette alerte ? Les autorités britanniques redoutent des enlèvements en particulier et d’attentats contre les intérêts des pays occidentaux en général.
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Avant la Grande-Bretagne, les États-Unis avaient pris une décision similaire en mettant en garde leurs ressortissants contre les risques de se rendre à Tindouf en raison de l’éventualité d’actes terroristes ou d’enlèvements dans cette région. Une mise en garde valable jusqu’au 15 mars prochain. L’Espagne a, elle aussi, émis un avertissement contre les déplacements à Tindouf, à l’approche du « Marathon du Sahara » qui va se dérouler en présence d’athlètes étrangers soutenant les thèses séparatistes. Les ressortissants de ces trois pays qui se trouveraient dans la région en dépit des avertissements sont invités à prendre une batterie de mesures pour leur sécurité et à être surtout extrêmement vigilants.