L’édition 2025 de l’African Lion, exercice militaire le plus important organisé par le Commandement des États-Unis pour l’Afrique (AFRICOM), qui se déroulera en Tunisie, au Maroc, au Sénégal et au Ghana, connaîtra la participation de l’Algérie. Une première.
African Lion débutera le 14 avril prochain en Tunisie et se poursuivra au Maroc, au Ghana et au Sénégal à partir de mai. Au total, 10 000 soldats de plus de 40 pays, dont sept alliés de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN) participeront à cet exercice militaire. La particularité de l’édition 2025 ? Sa taille et de sa forte participation. Les forces impliquées testeront des capacités avancées comme le système HIMARS (HIRAIN), les nouvelles armes d’escouade NGSW, ou encore l’intégration d’exercices de cyberdéfense. Les volets humanitaire et médical seront également présents, dans un effort global de sécurité inclusive.
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Cette année, l’Algérie, considérée comme possédant l’armée la plus puissante d’Afrique en termes de taille et d’équipement, participera, pour la première fois, à l’African Lion, en tant qu’observateur aux côtés d’autres pays comme le Maroc et Israël avec qui elle n’entretient pas de relations diplomatiques. La participation algérienne représente un tournant symbolique dans ses relations bilatérales avec les États-Unis. Elle intervient après la signature, en janvier 2025, d’un mémorandum d’entente (MoU) sur la défense entre Alger et Washington, axé sur le dialogue militaire, la lutte contre le terrorisme, la coopération navale et la cybersécurité.