Interrogé sur le sujet mardi, le ministre algérien des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, a expliqué que depuis près d’un an, le président Abdelmadjid Tebboune et lui ont entrepris des contacts avec les dirigeants ou les ministres des Affaires étrangères du Maghreb en vue de susciter la création d’un cadre de discussion.
Le chef de la diplomatie algérienne a souligné que la région du Nord de l’Afrique est la seule sur le continent et peut-être au monde à ne pas disposer d’un tel creuset et à ne pas afficher une position commune sur des questions internationales. C’est pourquoi le président algérien a « tenté de faire accepter l’idée de combler ce vide », relaie TSA Algérie.
À lire : L’Algérie invente de nouvelles accusations contre le Maroc
Mais « combler le vide ne signifie pas créer une alternative à ce qui existe », a insisté Ahmed Attaf, faisant observer que « l’UMA existe, mais elle est dans le coma, toutes ses institutions n’ont pas été dissoutes, les conventions ne sont plus en vigueur vu les circonstances, mais elles sont là ».
« En attendant le retour de l’UMA à la vie, devons-nous nous résigner à rester dans cette situation ? », s’est demandé le ministre algérien qui n’a pas donné de détails sur cette initiative algérienne. Un sommet des chefs d’État de la région aura lieu dans un avenir « proche », a vaguement affirmé Attaf, sans préciser le lieu ni les chefs d’État qui assisteront à cette rencontre.