André Azoulay, connu pour sa passion pour la musique et les arts, a partagé plusieurs mémoires de la star marocaine. « J’ai dû entendre le premier concert de Hajja Hamdaouia il y a bien longtemps. Elle est depuis toujours restée dans mon imaginaire… où que je sois ». Il évoque le souvenir d’une artiste qui était recherchée et adulée par les grands, aimée par tous et qui était l’icône du peuple. « Elle avait réussi cette synthèse dans le temps, l’espace et à travers les générations. Comme tous ses aficionados, je suis triste qu’elle nous ait quittés. Je pense à elle avec joie, plaisir, gourmandise, fierté parce qu’elle incarnait ce Maroc à la fois du talent, et pour elle je peux le dire, d’audace aussi, car elle n’a jamais été frileuse, à la fois dans le texte et sur la scène ».
Le président-fondateur de l’Association Essaouira-Mogador, organisatrice du festival des Andalousies Atlantiques d’Essaouira, a également été le témoin d’une rencontre musicale entre Hajja Hamdaouia et Raymonde El Bidaouia, deux divas de la chanson populaire marocaine, sur la scène de la 15ᵉ édition de ce festival en 2018.
Pour André Azoulay, ce concert à Essaouira, « était au-delà de tout ce qu’on pouvait espérer vivre en une seule soirée ». Il évoque avec tendresse, « deux personnalités de la scène, exceptionnelles, chacune à sa façon, mais en même temps, tellement proches et fortes dans le partage ». Il a expliqué que tout au long de sa carrière, Hajja Hamdaouia donnait l’image d’un Maroc à la fois enraciné dans la tradition, accompagné d’une exceptionnelle modernité dans la créativité.