Cette rencontre a permis au président de la CSMD,Chakib Benmoussa, de mettre l’accent sur la cohésion de tous les Marocains, tant de la diaspora que de l’intérieur avec l’institution royale pour le « développement et la construction du Maroc de demain. ». Le rapport fait part des observations et des constats faits dans plusieurs domaines, aboutissant à des conclusions visant particulièrement à faire du Maroc de 2035, un pays de compétences, de développement durable, de justice sociale et de richesse partagée. « La force de l’État réside dans la force de sa démocratie représentative et participative, ainsi que dans la force de ses institutions et le dynamisme de sa société », a soutenu Benmoussa.
De son côté, Narjiss Hilal, membre de la Commission, a souligné le rôle de la diaspora comme acteur important du développement, de la création de richesses et de la participation à la gestion de l’économie du pays. À en croire la professeure d’intelligence artificielle et de développement des capacités des femmes à l’Université internationale de Genève, le Maroc a mis en place une politique publique répondant aux vœux des MRE, avec des programmes et des offres leur permettant de s’engager dans le processus de développement.
L’atout principal du royaume, c’est sa population très jeune, s’est réjoui Abdellatif Miraoui, le directeur de l’Institut national des sciences appliquées (Rennes, France) et membre de la CSMD, qui n’a pas manqué de relever la faiblesse des résultats de la recherche scientifique, de la qualification des ressources humaines et des budgets alloués à ce secteur d’enseignement supérieur qui dispose de trois types d’établissements (public, privé et public-privé). Aussi, la Commission recommande-t-elle de prioriser la mise à niveau des compétences, en rapport avec l’orientation nationale du leadership aux plans africain et régional.
Pour finir, le rapport propose l’avènement d’une nouvelle génération d’universités et d’institutions publiques performantes, avec une vision globale de qualification et de développement des structures universitaires et scientifiques au profit de l’étudiant.