
Le séisme survenu dans la province d’Al Haouz vendredi 8 septembre pourrait entrainer une multiplication des mariages de mineures, craignent les femmes sinistrées dormant désormais avec leurs filles sous des tentes dans des camps.
Les ravisseurs d’un enfant marocain, kidnappé dès son arrivée clandestine en Espagne dans le but d’obtenir une rançon de ses parents, ont été arrêtés mardi par la police espagnole près de Jaén.
La victime de ce rapt inédit a été repérée par deux malfaiteurs, un marocain, Brahim M. et son complice palestinien Naim F.M, à la gare routière de Malaga, où il errait tout seul. Une fois mis en confiance, il leur a confié qu’il venait d’arriver du Maroc, caché sous un camion en provenance du port de Melilia. Profitant de la détresse et de l’incrédulité du mineur, ils lui ont demandé le téléphone de ses parents au Maroc, sous prétexte de les appeler pour les tranquilliser sur son arrivée à bon port, sain et sauf. Mais au lieu de recevoir la bonne nouvelle, les parents du petit marocain ont appris que leur enfant était pris en otage en Espagne et qu’ils devaient payer une rançon de 700 euros pour lui rendre sa liberté.
Ils ont répondu aux ravisseurs que, vu leur situation de pauvreté, ils ne
pouvaient s’acquitter de cette somme, et que même s’ils pouvaient la réunir, ils ne pouvaient rien faire à partir du Maroc. Ils leur ont alors proposé d’appeler directement de leur part un ami de la famille résidant en Espagne qui pourrait les aider. Les ravisseurs ont convenu finalement d’un lieu de rencontre pour l’échange de l’otage contre la somme d’argent réclamée. Une fois sur les lieux, la police, préalablement alertée, a arrêté les deux malfaiteurs et procédé après une opération compliquée à la libération de la victime.
L’enfant a été confié à un centre d’accueil des mineurs. D’autres affaires d’enlèvements de marocains, mais jusqu’ici d’adultes, ont défrayé la chronique policière en Espagne. Il s’agissait souvent d’immigrés clandestins pris en otage par des compatriotes, dès leur arrivée sur les côtes espagnoles, pour soutirer de l’argent à leurs familles au Maroc.
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