La victime vit avec sa mère dans les encablures du bureau de l’avocat, dans la commune de Jamaat Shaim. Ce dernier lui a proposé un travail dans son cabinet en contrepartie d’un salaire mensuel de 1 500 DH, rapporte Assabah. L’adolescente de 15 ans a accepté l’offre ignorant le danger auquel elle s’exposait. Son patron lui a imposé un rapport sexuel dans une chambre aménagée au sein du cabinet. Elle sera violée. L’avocat “violeur” lui a remis 50 DH pour qu’elle garde le silence.
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L’adolescente finira par raconter le viol à sa mère. Cette dernière a immédiatement saisi la brigade de gendarmerie de Jamaat Shaim. L’élément de preuve irréfutable est le rapport médical qui relève des traces de violences sexuelles récentes et une perte de virginité. L’avocat sera interpellé puis auditionné devant le substitut du procureur général du roi près la Cour d’appel de Safi, en présence du bâtonnier du barreau de Safi et de certains membres du Conseil.
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Lors de son audition, la victime a confié aux enquêteurs qu’elle avait déjà perdu sa virginité avant le viol. La brigade de gendarmerie royale a arrêté l’auteur et l’a déféré devant le parquet compétent. Quant à l’avocat, il a été poursuivi en état de liberté provisoire. Il a écopé de deux ans de prison ferme assortie d’une amende devant la Chambre criminelle près la Cour d’appel.