Dans un communiqué, la BAD indique qu’il s’agit de contribuer à l’amélioration de la mobilité des populations et de la compétitivité logistique du Royaume. Ce financement a permis aussi d’augmenter le nombre de voies ferrées, de moderniser la signalisation, de bâtir de nombreux ouvrages comme la gare dernière génération de Casa-Port ou encore de construire le poste central de commande de la signalisation.
Au-delà du financement, la BAD apporte aussi un accompagnement soutenu. Selon le directeur général de l’ONCF, Mohamed Rabie Khlie, « la BAD est un partenaire historique, ayant toujours accompagné l’ONCF, dès les années 1990 ». Outre la modernisation, l’ONCF espère pouvoir « doubler, voire tripler le nombre de passagers sur le réseau », ajoute Khlie.
Ahmed Bouhaltit, directeur de l’ingénierie de l’ONCF, a souligné, pour sa part, que le réseau ferroviaire a connu une révolution ces dix dernières années. Il y a eu la ligne à grande vitesse (LGV), le dédoublement des voies vers Marrakech, le triplement des voies entre Kenitra et Casablanca et la modernisation du système d’exploitation, « aujourd’hui beaucoup plus intelligent, et beaucoup plus efficace ».
Pour sa part, Souhail Tantaoui, responsable « Flux Aval » au sein de la filiale marocaine du constructeur français PSA a indiqué que « le réseau ferroviaire est très important » pour le développement d’une entreprise comme celle-là. « Cela nous permet d’évacuer notre production quotidienne vers le port de Tanger Med pour l’exporter ensuite vers l’Europe et à travers le monde. Le train est ponctuel et a des avantages en termes de délais, puisqu’il évite la circulation sur route de l’équivalent de 35 camions par jour pour acheminer nos véhicules », a-t-il ajouté.
Dans son communiqué, la BAD a indiqué que le Maroc dispose aujourd’hui d’un « réseau ferroviaire moderne, sûr et fiable, une infrastructure, à la pointe de la technologie, qui renforce l’attractivité du Royaume et améliore les conditions de vie des populations.