Pour le gouvernement marocain, la lutte contre la hausse des prix de l’huile d’olive passera indubitablement par l’interdiction de son exportation. Actuellement, un litre d’huile d’olive devrait coûter entre 120 dirhams et 150 dirhams à cause d’une baisse de la production. Fort de ce constat, le gouvernement entend interdire l’exportation de ce produit, très consommé au Maroc, afin de réguler les prix sur le marché intérieur, voire les réduire de façon significative pour soulager les consommateurs marocains.
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Citant des sources informées, le quotidien arabophone Al Akhbar fait savoir que Mohamed Sadiki, ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et forêts a déjà signé cette décision protectionniste. Son collègue Ryad Mezzour, de l’Industrie et du Commerce, devrait lui aussi signer la décision avant sa publication au Bulletin officiel.
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Cette décision prise par le gouvernement répondait aux demandes des professionnels de la filière, essentiellement dans le but de « protéger le pouvoir d’achat des consommateurs marocains », a assuré Rachid Benali, président de l’Interprofession marocaine de l’olive. Son entrée en vigueur devrait permettre la stabilisation des prix du litre d’huile d’olive, autour de 85 dirhams le litre.
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À préciser que certains produits liés à la filière comme les olives en conserve ne seront toutefois pas concernés par cette interdiction d’exportation.