Taher, le père de Brahim Saadoun, jeune Marocain condamné à la peine capitale au Donbass, pour son engagement aux côtés de l’armée ukrainienne, a appelé le gouvernement marocain à intervenir « pour sauver son fils ».
Après sa sœur, c’est au tour de son père de lancer un appel au gouvernement marocain. Taher Saadoun a animé ce lundi 27 juin une conférence de presse au cours de laquelle il a appelé les autorités marocaines à intervenir « pour sauver son fils », condamné à mort le 9 juin, en compagnie de deux Britanniques, par la Cour suprême de « république du Donetsk » pour « avoir participé aux combats en Ukraine comme mercenaires », rapporte Hespress. Son souhait, c’est que la forte mobilisation autour de Rayan, le garçonnet de 5 ans, coincé dans un puits profond de 45 cm de diamètre, après une chute accidentelle soi organisée pour éviter l’exécution de Brahim.
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Au cours de cette rencontre avec la presse, Taher Saadoun a abordé la religion de son fils. « Il a renié sa conversion à l’islam et a affirmé qu’il était un trans-religieux de peur d’être accusé d’être fidèle à l’État islamique », « de peur que ses propos ne soient traduits en langues étrangères et mal interprétées, pour finalement être accusé d’allégeance à l’État islamique et aux groupes terroristes islamiques », a-t-il dit. Contrairement à ce que laissent croire certaines images partagées sur les réseaux sociaux, Brahim n’est ni un partisan du “sionisme” ni un membre des groupes « adorateurs de Satan », a assuré le père du combattant marocain, précisant que le compte Facebook de son fils a été “piraté” juste après sa capture à Marioupol en avril dernier.