Le président de la république autoproclamée de Donetsk a indiqué qu’aucune correspondance n’a été reçue du Maroc ou de la Grande-Bretagne, concernant le Marocain Brahim Saadoun et les deux Britanniques condamnés à mort pour « mercenariat » par les séparatistes pro-russes.
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Pour Denis Vladimirovitch Pouchiline, les seules personnes à avoir pris contact avec les autorités pro-russes sont les familles des trois prisonniers. Et elles l’ont fait par l’intermédiaire de leurs avocats. « La Grande-Bretagne et le Maroc n’ont même pas demandé des nouvelles sur l’état de santé des prisonniers », a-t-il déclaré dans une intervention à la télévision.
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Les autorités marocaines semblent observer une certaine neutralité dans la guerre entre la Russie et l’Ukraine. Dans un communiqué publié récemment, l’ambassade du Maroc à Kiev a indiqué que Brahim Saadoun s’est enrôlé dans l’armée Ukrainienne de sa propre volonté et se trouve emprisonné par une entité qui n’est reconnue ni par les Nations Unies ni par le Maroc. La représentation diplomatique a également fait part de la nationalité ukrainienne dont il disposerait.
Avant ces malheureux événements, Brahim Saadoun n’était qu’un jeune qui poursuivait depuis 2017, ses études à l’université d’aéronautique et de sciences aérospatiales de Kiev. En 2020, il aurait obtenu la nationalité ukrainienne, a indiqué son père Taher Saadoun à The Guardian.
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À Kiev, ses amis décrivent un jeune qui aime les virées entre copains, les soirées arrosées. Mais en 2021, il s’est engagé dans les troupes des marines ukrainiennes et a été envoyé à Marioupol en novembre 2021 en tant que membre d’une unité des troupes ukrainiennes.