Le CNDH d’Amina Bouayach s’intéresse au sort qui sera réservé au Marocain Brahim Saadoun, enrôlé dans l’armée ukrainienne et condamné à la peine de mort avec deux autres combattants britanniques pour mercenariat. Dans son message aux autorités russes, le CNDH demande de respecter les normes internationales dans le cadre du procès dont le verdict a été la condamnation à mort à l’encontre de Brahim Saadoun.
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Le CNDH s’est également adressé au Conseil national des droits de l’homme en Russie afin « d’intervenir autant que possible pour protéger les droits du citoyen marocain Brahim Saadoun », a annoncé la présidente Amina Bouayach, lors de la huitième session de l’Assemblée Générale du Conseil. « Nous voulons protéger Brahim Saadoun du danger de la peine de mort, et d’ailleurs nous plaidons pour son abolition au Maroc et à l’international ».
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Avant cet appel, la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH), saisie en procédure d’urgence, a aussi plaidé auprès de Moscou pour que la décision prise par les autorités pro-russes ne soit pas mise à exécution. La CEDH « a indiqué en particulier au gouvernement de la Fédération de Russie, selon les règles de l’article 39 de la Cour, de s’assurer que la peine de mort prononcée contre Brahim Saadoun ne soit pas appliquée, de s’assurer que ses conditions de détention soient appropriées, et de lui apporter toute assistance médicale nécessaire ».