Imane s’associe aux nombreux appels pour éviter l’exécution du combattant marocain Brahim Saadoun. « Je veux juste que n’importe quelle autorité, quiconque est prêt à aider, vienne aider », a-t-elle déclaré dans une interview au Guardian. Elle déplore le fait que le gouvernement marocain n’ait apporté aucun soutien à son jeune frère. Imane confie avoir contacté l’ambassade du Maroc à Kiev après la capture de Brahim afin d’obtenir de l’aide. « Que voulez-vous que je fasse à ce sujet ? », lui-a-t-on répondu. « Ils essaient littéralement de vous mettre dans les limbes », a-t-elle déclaré, ajoutant qu’une série de correspondances avaient été adressées au ministère des Affaires étrangères et à d’autres agences gouvernementales. Sans succès.
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Imane fustige également le comportement de certains internautes marocains. À l’en croire, ceux-ci ont applaudi la condamnation de son frère : « Quand il a reçu le verdict de la peine de mort… presque tout le monde, peut-être 10 % de soutien, mais la majorité se réjouit qu’il va mourir. Ils célèbrent le fait qu’il sera abattu. Et cela m’a fait mal au cœur parce que je n’ai pas pu trouver de soutien dans ma propre communauté ». Elle a partagé certains messages haineux publiés à partir des comptes au Maroc. « Honnêtement, il a besoin d’être tué, cet individu n’est pas marocain », a écrit un utilisateur dans une série de messages. Un autre utilisateur a utilisé le hashtag « kill Brahim Saadoun ».
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« Maintenant, je plaide pour que quelqu’un vienne réclamer mon frère parce qu’il n’a pas été réclamé dans son propre pays », a supplié Imane, affirmant que Brahim « a été trahi ». Cet appel à l’aide paraît nécessaire dans la mesure, où les autorités de la république autoproclamée de Donetsk ne sont pas près de libérer le jeune marocain ainsi que les deux Britanniques condamnés à mort. Denis Pushilin, le chef du territoire contrôlé par la Russie à Donetsk, a déclaré qu’il ne voyait « aucune raison » de gracier les prisonniers et qu’un échange « n’est même pas en cours de discussion ».
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Imane se dit prête à prendre la place de son jeune frère. « Je veux me donner à sa place. Je suis prête à le faire. Ils peuvent juste me prendre. Je me fiche de ce qu’ils me font. Prenez-moi et libérer mon petit frère. »