A Bruxelles, les communautés musulmanes et juives ont exprimé leur position au parlement sur le débat autour de l’abattage rituel, affichant un désaccord commun sur le projet d’ordonnance, actuellement en examen.
Les premières auditions ont permis d’entendre les représentants des différentes communautés religieuses, dont les représentants du Consistoire Central Israélite de Belgique, du Comité de Coordination des Organisations juives de Belgique (CCOJB) et de l’Exécutif des Musulmans de Belgique (EMB) ainsi que de l’abattoir d’Anderlecht et de la Fédération des boucheries Halal, rapporte Belga.
Ces représentants des communautés juive et musulmane ont estimé qu’ils sont dans le viseur pour leurs convictions religieuses dans la mesure où d’autres formes de mise à mort à des fins alimentaires ne sont pas visées par les mêmes préoccupations en Belgique.
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Selon le grand-rabbin de Bruxelles, Albert Guigui, une éventuelle interdiction de l’abattage sans étourdissement sera considérée comme une décision « injustifiée et disproportionnée. » L’Exécutif des Musulmans de Belgique abonde dans ce sens, estimant que les propositions sur la table ne s’intéressent qu’aux derniers instants de la vie de l’animal et non au bien-être de celui-ci tout au long de la vie.