
Maroc : l’Istiqlal brade ses biens immobiliers
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À Casablanca, un vaste réseau d’arnaqueurs ont sous-évalué les biens immobiliers mis aux enchères suite à la crise sanitaire liée au coronavirus.
Profitant de la multiplication des saisies d’habitations de luxe dans la ville verte de Bouskoura, des individus se sont organisés en réseau pour arnaquer les banqueroutiers de la pandémie. Ils sous-évaluent la valeur des biens immobiliers mis aux enchères au profit des créanciers de ces banqueroutiers dans les rapports d’expertise, rapporte Assabah. Ce faisant, ils permettent à des complices de les acquérir à des prix bradés avant de les revendre au prix fort.
En prenant connaissance de la valeur retenue dans les rapports des experts pour la mise aux enchères de leurs biens immobiliers, les victimes, des commerçants et des entrepreneurs en faillite, ont découvert le pot aux roses. À titre d’exemple, l’estimation faite pour une bâtisse de 1 000 m² érigée sur trois niveaux. Le rapport l’évalue sur la base d’une habitation sur deux niveaux. Les victimes reprochent aux experts et topographes d’avoir établi une évaluation de leurs biens sans au préalable se rendre chez elles.
Dépités, bon nombre d’entre elles exigent l’annulation pure et simple de ces rapports et la nomination d’huissiers de justice afin que de nouvelles expertises soient faites dans les règles de l’art. Seul problème : un expert judiciaire désigné dans le cadre d’une affaire ne peut être révoqué que si des conditions précises sont réunies, notamment l’existence de conflits antérieurs avec l’une des parties concernées par son expertise ou le traitement d’une affaire n’entrant pas dans le cadre de ses compétences.
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