Hassan Nasrallah, secrétaire général du Hezbollah, a vertement critiqué le Parti de la justice et du développement (PJD) pour sa position dans le rétablissement des relations entre le Maroc et Israël.
"Pour moi, en tant qu’islamiste ayant un référent islamiste, je considère que la position du PJD au Maroc est plus douloureuse et plus dangereuse", a-t-il déclaré dans une interview accordée à la chaîne libanaise Al-Mayadine. Il appelle à dénoncer cette position de manière encore plus vigoureuse. Selon lui, ce qui se passe n’exprime pas la volonté des peuples. Il fait ainsi allusion à la normalisation des relations diplomatiques entre Israël et les pays arabes : le Bahreïn, les Émirats arabes unis, le Soudan et le Maroc.
Avant le chef du Hezbollah, le chef du Mouvement de la société pour la paix (MSP), le parti islamiste algérien, Abderrazak Makri avait vivement critiqué le PJD et son secrétaire général, Saädeddine El Othmani. "Le chef du gouvernement [marocain] et secrétaire général du parti Justice et Développement devrait se sentir le plus honteux parmi les signataires de l’accord en raison de sa trahison à ses principes et à sa position antérieure, en faveur de la normalisation", avait-il écrit sur son compte Facebook.