L’affaire est portée devant le tribunal de première instance de Tétouan. Ce dernier cherchera à savoir à l’audience de jeudi prochain si l’état de santé de la patiente avant son décès lui permettait de subir une intervention chirurgicale décidée par le médecin traitant, si le protocole médical suivi était efficace, si le médecin traitant pouvait lui éviter d’éventuelles complications en raison de ses antécédents médicaux et si la défunte avait subi les examens et les analystes nécessaires pour s’assurer que son état de santé lui permettait de subir une nouvelle intervention chirurgicale, rapporte le quotidien Al Akhbar. L’avocat de la clinique devra préparer sa défense.
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La patiente était une femme âgée de 57 ans. Elle était admise dans une clinique privée, après des pertes de sang. Elle s’était fait ausculter par une gynécologue qui lui a prescrit une biopsie dans un service spécialisé, pour enlever et analyser des polypes. Les analyses effectuées dans un laboratoire de la ville montrent la formation de cellules anormales sur le col de l’utérus. Des analyses supplémentaires ont été effectuées. La patiente a ensuite été hospitalisée dans la clinique et a subi une double hystérectomie et une ablation des ovaires. Mais les opérations virent au drame : la cinquantenaire décède. Surprenant pour sa famille qui a demandé l’accès à son dossier médical. Mais la clinique ne leur a remis qu’un rapport général. De quoi pousser les enfants de la défunte à porter plainte contre la clinique.