Des coupures d’eau à Tanger ?
Malgré le grave déficit hydrique provoqué par six années de sécheresse, les autorités locales de Tanger n’envisagent pas, pour l’instant, des coupures d’eau.
Les habitants de plusieurs communes de la région de Casablanca-Settat se plaignent des coupures d’eau intempestives ou du faible débit au robinet. Ils craignent une pénurie d’eau.
Depuis quelques jours, l’eau potable est devenue rare dans plusieurs villes comme Had Soualem, Sidi Rahal, Bir Jdid et leurs environs, ainsi que Sidi Bennour et El Jadida. « Les coupures répétées ou la réduction du débit ont commencé il y a quelques jours et continuent trois jours par semaine, sans qu’aucune explication n’ait encore été fournie quant aux raisons de cette interruption », dénoncent des habitants de Had Soualem auprès de Al3omk. Ces coupures répétées obligent les habitants de cette commune à faire des réserves d’eau pour leurs besoins, en attendant un retour à la normale de la situation.
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De son côté, l’Agence autonome de distribution d’eau et d’électricité de Chaouia a annoncé la mise en application des mesures de coupure de l’eau potable jusqu’à l’amélioration de la situation, invitant les populations à rationaliser l’eau. L’Agence avait prévenu qu’elle effectuerait des coupures d’eau depuis la station de production de la société des eaux Oum Er-Rbia, principal fournisseur de la région de Bir Jdid et des zones environnantes, en raison de la baisse du niveau d’eau au barrage Sidi Saïd Maâchou. La même situation s’observe à El Jadida et environs où l’Agence de distribution d’eau a interrompu depuis quelques jours l’approvisionnement en eau potable en raison du faible débit.
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Ces coupures répétées sont dues à la baisse du niveau d’eau au niveau des barrages dans la région de Casablanca-Settat, comme le barrage Al Massira du fait de la forte sécheresse qui frappe le royaume depuis quelques années. Pour pallier la situation, les autorités de la région ont décidé de construire une grande station de dessalement de l’eau de mer. D’un coût de 6,5 milliards de dirhams, les travaux ont été lancés en juin dernier par le prince héritier Moulay Hassan. Cette station, située dans la région de Bir Jdid, relevant de la province d’El Jadida, devrait être opérationnelle en 2026 et produire jusqu’à 300 millions de mètres cubes d’eau par an. Elle permettra de combler le déficit en eau dont souffre la région de Casablanca-Settat et environs.
Aller plus loin
Malgré le grave déficit hydrique provoqué par six années de sécheresse, les autorités locales de Tanger n’envisagent pas, pour l’instant, des coupures d’eau.
Alors que le Maroc subit actuellement sa sixième année de sécheresse consécutive, le gouvernement envisage de prendre des décisions radicales pour rationaliser l’eau potable.
Le roi Mohammed VI a donné de nouvelles orientations pour la résolution des problèmes liés à l’eau lors de son discours prononcé le lundi 29 juillet.
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