De l’avis de plusieurs scientifiques, la pandémie du Covid-19 pourrait être conjuguée au passé au cours de cette nouvelle année. « Alors que nous entamons la troisième année de cette pandémie, je suis convaincu qu’elle sera celle au cours de laquelle nous y mettrons fin », a déclaré Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Pour le professeur français, Alain Fischer, le nouveau variant du Covid-19, Omicron, est moins sévère que les précédents. « Omicron est certes plus transmissible, mais il est moins agressif… peut-être qu’on assiste à un début d’évolution vers un virus plus banal comme on en connaît d’autres », explique-t-il. Dans le même sens, l’épidémiologiste français, Arnaut Fontanet, a indiqué que le Sars-Cov-2 finira par devenir comme les « autres coronavirus saisonniers qui nous donnent des rhumes et des angines chaque hiver ».
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« Cette année, nous allons vivre la dernière ou l’avant-dernière vague de la pandémie, mais certainement pas du virus lui-même… Nous devons apprendre à vivre avec », souligne pour sa part, Tayeb Hamdi, chercheur en politiques et systèmes de santé. Said Moutawakil est aussi de cet avis et assure que le variant Omicron est « une aubaine pour le monde, car il a affaibli le virus et l’a dénué de sa gravité menant vers sa fin ».
La communauté scientifique internationale s’accorde à annoncer la fin de la pandémie d’ici mai 2022. En attendant, les chercheurs invitent les citoyens à continuer à respecter les mesures barrières et à se faire vacciner. Une immunité collective de plus de 70 % de la population mondiale va contribuer à atténuer la gravité du virus, insiste Tayeb Hamdi, ajoutant que pour atteindre cet objectif, il faudra produire plus de vaccins et les distribuer d’une manière plus équitable.