Les nombreuses plaintes déposées pour vol, enlèvement et viol, ont permis aux services de sécurité de Casablanca d’ouvrir une enquête contre ce faux chauffeur de grand taxi.
Selon les investigations, le mis en cause a profité de l’état d’urgence sanitaire pour agresser les ouvrières qui se rendaient, tôt le matin, sur leurs lieux de travail. Il opérait en toute discrétion, avec une arme blanche qu’il pointait sur ses victimes pour les menacer, avant de les conduire dans un endroit désert, près du douar Hamdi, pour les violer et les dépouiller ensuite.
Grâce au portrait robot réalisé par sa dernière victime à la police judiciaire de Hay El Hassani, le suspect a été interpellé à bord de son véhicule, avec la collaboration des autres chauffeurs. Interpellé, le mis en cause a été déféré, samedi dernier, devant le procureur général du roi près la Cour d’appel de Casablanca pour les chefs d’accusation de kidnapping, viol et vol avec violence.