Maroc : un quart des cafés ont fait faillite
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Tombé en cessation de paiement et au cœur d’un plan de redressement judiciaire depuis 26 avril dernier, l’industriel Delattre Levivier Maroc (DLM) se dit optimiste et confiant quant à sa sortie de crise.
Le Tribunal de Commerce de Casablanca, qui a constaté que DLM est en cessation de paiement et en sauvegarde judiciaire depuis décembre 2019, vient d’annoncer la procédure de son redressement confié au syndic Rachid Sebti. Cette procédure judiciaire va déboucher sur un plan de continuation ou de cessation ou encore de liquidation du groupe.
Face à cette décision de justice, le groupe affiche son optimiste de voir la situation se normaliser avec l’aide du gouvernement.
Un employé dans l’entreprise explique sous anonymat à Hespress que le constructeur espérait depuis des années une solution permettant de faire revivre l’entreprise. « Et l’on n’espérait pas seulement une issue favorable de la part du Tribunal de Commerce mais aussi de celle du gouvernement », précise ce salarié qui capitalise de longues années d’expériences à DLM.
Il confie que les discussions sont en cours avec le ministère de l’Industrie pour essayer de trouver un moyen de recouvrer des sommes astronomiques auprès de grands groupes étatiques mais, reconnait que cette solution n’a pas encore abouti. Mais cela n’empêche pas ce salarié de continuer tout de même d’espérer ardemment que ces discussions aboutissent.
« Si rien n’est fait en haut lieu, l’entreprise mettra la clé sous le paillasson et ce sera la mort pour nous. Nous souhaitons vivement que la société se remette sur pied et qu’elle regagne ses lettres de noblesse d’antan », lance-t-il avant de rappeler DLM choyait ses employés avec des augmentations générales atteignant les 3000 dirhams par employé suite à la signature d’un protocole d’accord avec la Direction RH.
Aujourd’hui, ce leader de la construction métallique et de montage, est confronté, faute de commandes, à des grandes difficultés de trésorerie, à de certains problèmes avec des clients étrangers et de la compromission de gros contrats.
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