La crise sanitaire liée au coronavirus frappe durement les restaurateurs marocains. 80 % des restaurants risquent, aujourd’hui, la faillite.
40 % des restaurants ont été obligés de fermer à cause de la pandémie. Les restrictions sanitaires imposées par le gouvernement sont à l’origine de lourdes conséquences économiques. Les restaurateurs ont du mal à rembourser les emprunts bancaires, les loyers ; à payer les compléments de salaires, les impôts, taxes et autres. Selon eux, les mesures prises par le Comité de veille économique (CVE) pour soutenir les salariés du secteur, notamment les restaurants sont insuffisantes.
Face à cette situation, la Fédération marocaine de la franchise a lancé un appel à l’aide au CVE. Elle a fait un certain nombre de propositions. On peut citer entre autres, la suspension des jugements d’éviction de certains membres n’ayant pu s’acquitter de leurs loyers, la mise en place d’une subvention pour la prise en charge de 50 % des charges locatives et la suspension des décisions d’éviction exécutoires en cours jusqu’en juin 2021. Les professionnels proposent également que le montant du « Crédit Relance » limité actuellement à un mois du chiffre d’affaires soit porté à deux mois du chiffre d’affaires.