"Le culte musulman a énormément souffert, car il n’y a pas de groupements de sépultures. Ce qu’on appelle les carrés confessionnels dans les cimetières. Et cela a mis des familles dans des situations très délicates. Lorsqu’un maire dit à un de ses administrés qu’il ne pouvait pas lui trouver de place dans un lieu qui permettrait d’inhumer le défunt dans le respect de son rite, c’est très dur à entendre", a-t-il déclaré sur le plateau de CNews.
"On n’oblige peut-être pas les maires à créer des carrés de sépulture mais cela n’est pas non plus interdit", a-t-il ajouté. Le responsable pense que l’obligation morale vis-à-vis de ses administrés l’oblige à écouter et à prendre des dispositions pour ne pas rajouter à la détresse, la souffrance de ne pas pouvoir enterrer dans le respect des rites.