Alors que le juge d’instruction avait décidé de ne pas poursuivre Dounia Batma pour complicité d’escroquerie, la chambre criminelle près la Cour d’appel de Marrakech a rejeté lundi, l’appel interjeté depuis deux semaines par le ministère public.
La requête de la défense ayant été jugée non recevable, le juge d’instruction a décidé de retenir les chefs d’accusation de "participation au piratage du système de traitement des données personnelles, et participation délibérée à entraver le fonctionnement de ce système, en le perturbant et en modifiant la façon dont il est traité".
Dounia Batma est également poursuivie pour "participation à la diffusion, à travers les systèmes d’information, des déclarations et images de personnes sans leur consentement, et diffusion de faits mensongers avec l’intention de porter atteinte à la vie privée des gens et de les calomnier".
En liberté provisoire depuis le début du procès, la chanteuse marocaine, qui ne s’est pas présentée à l’audience du lundi pour raison de santé, devra comparaître le 11 juin devant le juge d’instruction.