
Fitch revoit la croissance marocaine à la baisse en 2022
La croissance du PIB du Maroc devrait s’établir à 3,2 % en 2022, au lieu d’une prévision initiale de 3,4 %, selon le département recherche de l’agence de notation Fitch...
Malgré les effets de la crise sanitaire liée à l’apparition du variant Omicron, l’économie marocaine est restée solide. Au quatrième trimestre de l’année 2021, la croissance a atteint 4,9 %, en comparaison à la même période un an auparavant, selon le HCP.
Cette croissance marocaine est attribuable à la forte reprise de l’ensemble des secteurs d’activités du Royaume, fait savoir le HCP, notamment grâce à la hausse de 19,1 % de la valeur ajoutée agricole et l’accroissement de 2,9 % de celle des activités non-agricoles.
Le secteur tertiaire, quant à lui, a aussi contribué pour 1,5 point à l’évolution du produit intérieur brut (PIB), porté par la bonne orientation des activités de commerce et des services publics.
A lire : Le Maroc connaitra la croissance économique la plus forte en Afrique cette année
S’agissant du secteur secondaire, il a connu une régression des activités, portant sa contribution à la croissance du PIB à 0,8 point. La valeur ajoutée industrielle a crû de 2,4 %, après 4 % un trimestre auparavant.
Par ailleurs, le HCP a relevé que les activités de la construction affichent une hausse de 6,7 %, au lieu de +17,6 % un trimestre plus tôt. La valeur ajoutée minière a fléchi de 4,4 % au T4-2021, en variation annuelle, après avoir enregistré une hausse de 5,5 % un trimestre auparavant.
Aller plus loin
La croissance du PIB du Maroc devrait s’établir à 3,2 % en 2022, au lieu d’une prévision initiale de 3,4 %, selon le département recherche de l’agence de notation Fitch...
L’économie marocaine devrait connaître une croissance de 5,2 % cette année, selon les données diffusées par le Comité de veille économique (CVE).
L’économie marocaine devrait progresser de 3,2 % en 2022, selon les données du ministère de l’Économie et des finances qui annoncent des perspectives de croissance favorables.
La relance de l’économie passerait par une accélération du déficit budgétaire. C’est du moins ce que semble proposer Bank Al-Maghrib (BAM) à travers la mise en place de mesures...
Ces articles devraient vous intéresser :